Salud en las Américas

PROFIL DE PAYS

Haïti

Les profils de pays de La santé dans les Amériques+ sont fondés sur les indicateurs inter-agences disponibles aux dates mentionnées. Les sources sont référencées dans ce tableau. Dans certains cas, les valeurs des indicateurs peuvent différer des données les plus récentes disponibles dans le pays.

Déterminants environnementaux et sociaux de la santé

Bien que de grandes avancées aient été réalisées au cours des deux dernières décennies en termes d'espérance de vie à la naissance, la situation sociale et sanitaire du pays continue de présenter des niveaux élevés de précarité, aggravés par la pandémie de COVID-19, l'instabilité politique et les catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et les sécheresses dans le contexte du changement climatique.

En 2000, la population totale d'Haïti était de 8 360 225 habitants ; en 2021, ce chiffre était passé à 11 447 569, soit une augmentation de 36,9 %. En ce qui concerne le profil démographique du pays, en 2021, les personnes âgées de plus de 65 ans représentaient 4,5 % de la population totale, soit une augmentation de 0,8 point de pourcentage par rapport à l'année 2000. En 2021, il y avait 101,8 femmes pour 100 hommes et 13,9 personnes âgées (65 ans ou plus) pour 100 enfants de moins de 15 ans, comme le montrent les pyramides des âges du pays, réparties par groupe d'âge et par sexe (figure 1). Si l'on considère la population âgée de 15 à 64 ans comme potentiellement active (c'est-à-dire comme des participants potentiels à la population active), ce groupe représentait 63,2 % de la population totale du pays en 2021 (7 229 380 personnes). Si l'on ajoute ces chiffres à la population potentiellement passive (3 704 218 personnes de moins de 15 ans et 513 971 personnes de plus de 65 ans), on obtient un ratio de dépendance de 58,3 personnes potentiellement passives pour 100 personnes potentiellement actives. Ce ratio était de 78,8 en 2000.

L'espérance de vie à la naissance était de 63,2 ans en 2021, soit moins que la moyenne de la Région des Amériques et 4,8 ans de plus qu'en 2000.

Figure 1. Pyramides des âges pour Haïti, années 2000 et 2021

Le taux de chômage en 2021 était de 15,7% pour la population totale. Ventilé par sexe, ce taux était de 19% pour les femmes et de 12,7% pour les hommes. Le taux d'alphabétisation était de 61,7 % en 2016 (65,3 % pour les hommes et 58,3 % pour les femmes). Par ailleurs, 24,5 % de la population se situait en 2019 en dessous du seuil de pauvreté national, défini comme le pourcentage de la population dont le revenu est inférieur à US$ 1,90 par jour ; ce pourcentage est supérieur à la moyenne régionale qui se situe à 3 %.

Au cours de la période 2000-2021, le pays a amélioré son score sur l'indice de développement humain, avec une augmentation de 13,8 %, passant d'un score de 0,470 à un score de 0,535 ; au cours de la même période, l'indice a augmenté de 13.5 % au niveau international et de 9.4 % en Amérique latine (figure 2).

Figure 2. Indice de développement humain dans la Région des Amériques, 2019

En 2019, les dépenses publiques de santé représentaient 0,5 % du produit intérieur brut (PIB) (figure 3) et 5,4 % des dépenses publiques totales, tandis que les dépenses de santé à la charge des patients représentaient 43,3 % des dépenses totales de santé.

Figure 3. Dépenses publiques de santé en pourcentage du produit intérieur brut dans la Région des Amériques, 2018

Couverture numérique

Le développement de l'accès à la connectivité va continuer à progresser, et si actuellement seulement un tiers environ de la population est couverte, les progrès récents ont été significatifs.

En 2020, 34,5 % des Haïtiens disposaient d'une connexion Internet, ce qui représente une augmentation considérable par rapport à 2000, lorsque 0,2 % de la population disposait d'une connexion Internet.

Situation sanitaire

Santé maternelle et infantile

Dans le domaine de la santé des enfants, les indicateurs de santé devraient s'améliorer progressivement. Malgré cela, la charge relative de la mortalité due aux maladies diarrhéiques aiguës et aux infections respiratoires aiguës chez les enfants de moins de 5 ans reste disproportionnée. Les mauvaises conditions de vie et la malnutrition jouent un rôle majeur, et il faudra s'attaquer aux problèmes structurels d'assainissement et d'approvisionnement en eau potable afin de réduire ces facteurs en tant que causes de mortalité. Le renforcement des stratégies visant à optimiser la couverture vaccinale de la population infantile aura également de grands avantages pour la santé des enfants.

Entre 2000 et 2017, la mortalité infantile en Haïti a diminué, passant de 80,3 à 59 pour 1000 naissances vivantes, soit une diminution de 26,5 %. Le pourcentage de naissances de faible poids (moins de 2500 g) a diminué, passant de 9,6 % à 9,1 % entre 2012 et 2013, tandis que l'allaitement maternel exclusif dans la population infantile jusqu'à l'âge de 6 mois était de 23,7 % en 2000, et de 39,9 % en 2017 (dernières données disponibles).

En ce qui concerne la stratégie de vaccination, la couverture vaccinale contre la rougeole était de 73 % en 2021, soit une réduction de 7 points de pourcentage par rapport à 2000.

Le taux de mortalité maternelle pour 2017 était estimé à 480 pour 100 000 naissances vivantes, soit une augmentation de 9,8 % par rapport à la valeur estimée pour 2000. Le taux de mortalité maternelle, à des niveaux très élevés et avec une tendance à la hausse, est une réalité sanitaire dramatique, et la survenue de décès évitables devrait figurer au premier rang des priorités de la gestion gouvernementale. L'importance d'accélérer la production locale de produits du sang, nécessaires pour les soins obstétriques d'urgence, est tout aussi cruciale.

En ce qui concerne la fécondité, en 2022, on estime que les femmes ont en moyenne 2,8 enfants au cours de leur vie reproductive. Dans le cas spécifique de la fécondité des adolescentes, on observe une diminution de 31,9 %, passant de 76,2 naissances vivantes pour 1000 femmes âgées de 15 à 19 ans en 2000 à 51,8en 2022. Entre 2000 et 2020, il n'y a pas eu de changement dans le pourcentage de soins prénatals, qui s'est maintenu à 24.2 %, et 67,8 % d'accouchements ont été assistés par du personnel de santé qualifié.

Maladies transmissibles

En ce qui concerne les maladies transmissibles, Haïti a l’une des plus fortes incidences de tuberculose de la Région, dont la transmission continue d’être facilitée par les conditions de logement et la surpopulation. Les services de santé basés sur les soins de santé primaires, avec un approvisionnement en médicaments essentiels à la disposition de la population et une sensibilisation active des communautés, joueront un rôle central dans la lutte contre la tuberculose et d’autres problèmes courants tels que le VIH, le paludisme et la dengue.

En 2022, 99 nouveaux cas de tuberculose pour 100 000 habitants ont été recensés en Haïti. La même année, le taux global de mortalité due à la tuberculose (ajusté en fonction de l’âge et pour 100 000 habitants) était de 9,2 (7,9 pour les femmes et 10,5 pour les hommes). Le taux de mortalité par VIH ajusté en fonction de l’âge était de 28,3 pour 100 000 habitants en 2019. Il convient de noter qu’au cours de la période 2000-2019, cet indicateur a diminué de 82,8 % dans le pays.

Les zoonoses telles que la rage sont fréquentes dans le pays. Entre 2019 et 2021, un total de 6 cas de rage humaine a été signalé en Haïti : 2 en 2019, 1 en 2020 et 3 en 2021. L’approvisionnement en temps utile de vaccins contre la rage humaine en quantité suffisante et la capacité de détection rapide et de prise en charge des cas doivent être améliorés.

Maladies non transmissibles et facteurs de risque

Les maladies transmissibles décrites ci-dessus coexistent avec d’autres pathologies chroniques, telles que l’hypertension, l’obésité et le diabète, dont les tendances à la hausse représentent déjà un défi supplémentaire pour un système de santé aux ressources limitées et faisant face à une demande élevée de prestation de services.

En Haïti, la prévalence du tabagisme chez les personnes âgées de 15 ans et plus était de 8,3 % en 2019. Dans la même tranche d’âge, la prévalence du surpoids et de l’obésité était de 54,9 % en 2016.

En 2015, la prévalence déclarée de l’hypertension artérielle (pression artérielle élevée) était de 24,5 %, soit une diminution de 1,6 point de pourcentage par rapport à 2000 (26,1 %). La prévalence du diabète sucré, qui était de 5,7 % en 2000, a augmenté, passant à 8,7 % en 2014.

Mortalité

En 2019, le taux ajusté de mortalité prématurée potentiellement évitable en Haïti était de 606,5 décès pour 100 000 habitants, soit une diminution de 30,9 % par rapport au taux de 877,8 en 2000. Cela signifie qu’en 2019, le taux dans le pays était supérieur de 167,5 % au taux moyen déclaré pour l’ensemble de la Région des Amériques. Parmi les décès prématurés potentiellement évitables, le taux pour des causes pouvant être prévenues était de 314,2 pour 100 000 habitants en 2019, soit 129,2 % de plus que le taux moyen régional ; et le taux pour des causes traitables était de 292,3 pour 100 000 habitants, soit un taux supérieur à la moyenne régionale de 89,6.

Le taux de mortalité global ajusté en fonction de l’âge était de 11,5 pour 1000 habitants en 2019, soit une diminution de 23,8 % par rapport à 2000 (15,1 décès pour 1000 habitants).

Lorsque les décès sont classés en trois grands groupes, on observe qu’en 2019, le taux de mortalité ajusté en fonction de l’âge dû aux maladies transmissibles était de 218,1 pour 100 000 habitants (221,9 pour 100 000 chez les hommes et 214,79 pour 100 000 chez les femmes), tandis que le taux de mortalité ajusté en fonction de l’âge dû aux maladies non transmissibles était de 838,7 pour 100 000 habitants (829 pour 100 000 chez les hommes et 848,5 pour 100 000 chez les femmes). Le taux de mortalité due à des causes externes ajusté en fonction de l’âge était de 97,7 pour 100 000 habitants (141,8 pour 100 000 chez les hommes et 56,8 pour 100 000 chez les femmes), y compris les accidents de la route (19,9 pour 100 000 habitants), les homicides (20 pour 100 000 habitants) et les suicides (11,2 pour 100 000 habitants). En 2000, la répartition en pourcentage des causes était de 61,1 % pour les maladies non transmissibles, 31,6 % pour les maladies transmissibles et 7,3 % pour les causes externes ; en 2019, ces pourcentages étaient respectivement de 72,6 %, 18,9 % et 8,5 %. (Figure 4)

Figure 4. Répartition proportionnelle de la mortalité en Haïti, 2000 et 2019

Mortalité due au cancer

En ce qui concerne la mortalité due au cancer résultant de tumeurs, en 2019, chez les hommes, le taux de mortalité ajusté dû au cancer de la prostate était de 49,1 pour 100 000, de 6,5 pour 100 000 pour le cancer du poumon et de 8,8 pour 100 000 pour le cancer colorectal. Chez les femmes, ces valeurs étaient de 16,9 décès pour 100 000 pour le cancer du sein, 7,2 pour 100 000 pour le cancer du poumon et 10,1 pour 100 000 pour le cancer colorectal.

La situation sanitaire et la pandémie de COVID-19

En Haïti, en 2020, il y a eu un total de 10 015 cas de COVID-19, soit 874,9 par million d’habitants. En 2021, il y a eu 16 198 cas identifiés, soit 1 415,1 par million d’habitants. En 2020, il y a eu 236 décès directement causés par la COVID 19 chez les personnes diagnostiquées, soit 20,6 par million d’habitants ; en 2021, 537 décès ont été signalés, soit 46,9 par million. En 2020, Haïti se classait au 45e rang dans la Région des Amériques en termes de nombre de décès dus à la COVID-19, et au 50e rang en 2021 (figure 5).

Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé, il y a eu au total une surmortalité de 2865 décès en 2020, soit 25 pour 100 000 habitants ; un total de 6744 décès supplémentaires a été estimé en 2021, soit une surmortalité de 58 pour 100 000 habitants.

Au 31 décembre 2021, au moins une dose de vaccin anti-COVID avait été administrée à 1,6 % de la population du pays. Au 2 juillet 2022 (dernières données disponibles), 1,4 % de la population avait un schéma vaccinal complet.

Figure 5. Nombre cumulé de décès dus à la COVID-19 dans la Région des Amériques, jusqu’au 31 décembre 2021

Perspectives

Dans le cadre de la riposte à la pandémie de COVID-19, les efforts se concentreront sur l’accès aux vaccins, l’amélioration des circuits de surveillance épidémiologique, l’optimisation des stratégies de communication sur les risques et l’amélioration des ressources du réseau de laboratoires.

Mesures visant à parvenir à la couverture sanitaire universelle

La réforme du système de santé haïtien continue de se heurter à des difficultés. Le système de soins de santé reste fragmenté et dépend fortement des paiements à la charge des patients au moment de la prestation des services, ainsi que de l’aide extérieure, qui est, dans son ensemble, spécifique à une maladie ou à un programme, et souvent à court terme. Le recrutement et la rétention des professionnels de la santé constituent une préoccupation particulière. L’accessibilité aux soins de santé pour les communautés rurales est une iniquité reconnue. Il est urgent de renforcer les connaissances en santé et la participation des communautés à la santé, tout en renouvelant le cadre réglementaire et de gouvernance du secteur de la santé. Les réponses à ces défis sont contenues dans la Politique nationale de santé sur 25 ans et le Plan directeur sur 10 ans pour la santé.

Le gouvernement d’Haïti, par l’entremise du ministère de la Santé publique et de la Population, a élaboré une Politique nationale de santé en 2012 afin de guider les soins de santé pour les 25 prochaines années. De cette politique est né un Plan Directeur Santé 2021-2031 qui détaille un cadre stratégique dans six grands domaines : la gouvernance du système de santé, la prestation des soins de santé, les ressources humaines pour la santé, les systèmes d’information pour la santé, les technologies médicales essentielles et le financement de la santé. Ce Plan épouse le concept d’accessibilité universelle aux soins de santé, et adopte ainsi l’évolution mondiale vers la couverture sanitaire universelle. Les stratégies spécifiques de couverture sanitaire universelle sont axées sur la santé tout au long du parcours de vie, avec l’élargissement prévu des services de soins de santé primaires fonctionnant au sein de réseaux intégrés de services de santé, l’expansion des soins d’urgence, l’accent mis sur la santé maternelle et infantile et la reconnaissance du rôle de la médecine traditionnelle dans le bien-être des communautés. Les premiers efforts commencent à intégrer la prévention et les soins continus pour les maladies non transmissibles et la santé mentale dans les soins primaires. Les plans visant à améliorer la gouvernance du système de santé et le suivi de la performance renforceront le contrôle de la qualité du système de santé.

Défis liés à la santé de la population

Haïti a le profil d’âge le plus jeune des Caraïbes, mais sa population vieillit et le rythme de ce vieillissement devrait s’accélérer. En 1980, la proportion de la population haïtienne âgée de 65 ans et plus était de 4,1 %. Cette proportion a peu changé au cours des 40 dernières années, passant à 5,2 % en 2020 selon les estimations, mais devrait plus que doubler pour atteindre 12,9 % en 2060. Cette augmentation future de 7,8 points de pourcentage est bien inférieure aux moyennes régionales de 10,7 points de pourcentage pour les Caraïbes et de 13,7 points de pourcentage pour la Région des Amériques. En 2019, les maladies cardiovasculaires, les cancers et le diabète représentaient collectivement un quart de toutes les vies en bonne santé perdues. Les troubles néonataux, les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques et le VIH/sida représentaient un autre quart, reflétant la double charge persistante des maladies non transmissibles et des maladies transmissibles en Haïti. Néanmoins, la charge de morbidité s’oriente vers les maladies non transmissibles, la morbidité due à de nombreuses maladies transmissibles étant désormais en baisse (notamment pour le paludisme, le VIH/sida et les infections intestinales). Les solutions pour réduire bon nombre de ces défis nécessitent une coopération multisectorielle.

Réponse à la COVID-19 et aux catastrophes naturelles

Haïti reste très vulnérable aux aléas naturels, principalement aux ouragans, inondations, sécheresses et tremblements de terre. Un séisme de 7,0 près de Port-au-Prince en 2010 a tué 220 000 Haïtiens et en a déplacé 1,5 million d’autres, avec des conséquences massives sur les soins de santé. Les coûts de reconstruction de base ont dépassé le produit intérieur brut annuel du pays. Entre 2015 et 2017, la sécheresse a entraîné des pertes de récoltes de 70 %, et en 2016, l’ouragan de catégorie 4 Matthew a occasionné des dommages considérables pour les logements, le bétail et les infrastructures du pays. Haïti a ensuite été frappé par des catastrophes consécutives en août 2021, lorsqu’un tremblement de terre de magnitude 7,2 a secoué la péninsule sud, détruisant 30 % des habitations locales, tuant plus de 2000 personnes et en déplaçant des dizaines de milliers d’autres. Quelques jours plus tard, la tempête tropicale Grace a aggravé la situation en déversant de fortes pluies et en déclenchant des inondations éclairs et des glissements de terrain. Un Plan national de réduction des risques liés aux catastrophe a été récemment approuvé et un Plan national d’adaptation au changement climatique est en cours de finalisation. Des défis sociétaux plus larges contribuent au développement insuffisant des soins de santé, notamment la diminution du financement public du secteur de la santé au cours de la dernière décennie et l’instabilité sociopolitique continue.

La crise financière de 2009 et la pandémie de COVID-19 en 2020-2021 ont eu un impact négatif sur la stabilité économique des petits États insulaires en développement des Caraïbes. La réponse haïtienne à la pandémie de COVID-19 a notamment consisté à renforcer la capacité de surveillance, y compris la surveillance génomique des variants, à renforcer les mesures de prévention et de contrôle de l’infection, la communication sur les risques et la participation communautaire, et à limiter la mortalité due à la COVID-19 grâce à une meilleure prise en charge des cas et à l’accès aux médicaments, à l’oxygène et aux dispositifs médicaux permettant de sauver des vies. Des efforts importants sont en cours pour intensifier la vaccination contre la COVID 19 dans le pays afin d’atteindre une couverture de 40 % d’ici à la fin de 2022.

Mesures visant à réduire les inégalités en santé

La Politique nationale de protection et promotion sociales vise, d’ici à 2040, à réduire la pauvreté, les inégalités et les iniquités économiques, sociales et structurelles en Haïti. Cette politique met notamment l’accent sur la santé, en particulier chez les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Il s’agit d’une action directe sur les inégalités en santé, qui s’inscrit dans l’objectif de couverture sanitaire universelle. Un accent particulier est également mis sur la protection financière par l’élimination des frais d’utilisation des services de santé essentiels au moment de la prestation des services.

Les sources des indicateurs interagences utilisées dans ce profil se trouvent dans ce tableau.

For the latest data on health indicators for the Region of the Americas, be sure to visit the PAHO Core Indicators portal.

Données supplémentaires fournies par Haïti

Indicateur Année Valeur Source Fournisseur
Cas de malaria confirmés 2021 8,038 Rapport Statistique 2021 Ministère de la Santé Publique et de la Population
Prévalence du VIH 2015 1.7 Programme National de Lutte contre le Sida Ministère de la Santé Publique et de la Population
Incidence du VIH 15-49 ans 2015 0.02 Programme National de Lutte contre le Sida Ministère de la Santé Publique et de la Population
Cas de diphterie probables 2021 198 DELR réseau national de surveillance épidémiologique Ministere de la Sante Publique et de la Population
Cas d'infections sexuellement transmissibles 2019 74,678 Rapport Statistique 2019 Ministère de la Santé Publique et de la Population
Cas de diabète sucré 2019 24,171 Rapport Statistique 2019 Ministère de la Santé Publique et de la Population
Cas d'hypertension arterielle 2019 115,419 Rapport Statistique 2019 Ministère de la Santé Publique et de la Population